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Vous connaissez cette collègue qui arrive systématiquement en retard mais jure qu’elle est toujours à l’heure ? Ou ce manager dont l’équipe entière démissionne les uns après les autres, qui vous explique tranquillement que « le marché du travail est compliqué en ce moment » ? Bienvenue dans le monde fascinant du déni, du refoulement et de la dénégation, ce trio de mécanismes de défense qui transforment notre cerveau en champion olympique de l’esquive.

Contrairement à la projection où on balance nos défauts sur les autres, ou à l’isolation qui coupe nos émotions comme on met son téléphone en mode avion, ces trois-là travaillent plus subtilement. Ils réécrivent la réalité, cachent ce qui dérange ou nient ce qui existe. Et le pire ? On ne s’en rend même pas compte.

illustration dessin sur comment réagir face à un conflit représentant une autruche avec la tête dans le sable

Les trois mousquetaires de l’évitement : comprendre les différences

Le déni : quand la réalité devient optionnelle

Le déni, c’est le gros calibre. C’est refuser purement et simplement qu’une réalité existe. Pas de « oui mais », pas de nuance, juste un « non, ça n’existe pas ». Point final.

J’ai travaillé dans une boîte où le directeur commercial niait littéralement la baisse de chiffre d’affaires. Les tableaux Excel étaient pourtant clairs : -35% sur l’année. Mais lui ? « Les chiffres sont bons, on est sur la bonne voie. » Ce n’était pas de l’optimisme béat, c’était du déni pur et dur. Son cerveau avait tout simplement effacé cette réalité inacceptable.

Le déni porte sur des faits objectifs, vérifiables par n’importe qui. C’est cette capacité hallucinante qu’a notre cerveau de dire « je ne vois pas ce que tout le monde voit ». Freud en parlait déjà en 1925, notant que ce mécanisme, normal chez l’enfant qui refuse de croire que les filles n’ont pas de pénis, devient problématique chez l’adulte quand il persiste.

Le refoulement : quand on enterre les souvenirs

Le refoulement, c’est différent. Là, on ne nie pas que quelque chose existe ou a existé. On l’enfouit juste très, très profondément dans notre inconscient. C’est notre cerveau qui décide que certains souvenirs, certaines émotions, certains désirs sont trop dangereux pour rester accessibles.

Sophie était une manager brillante, mais elle explosait régulièrement en réunion pour des broutilles. Un jour, en coaching, elle a réalisé que ces colères ressemblaient trait pour trait à celles de son père durant son enfance… des colères qu’elle avait complètement refoulées. Elle ne niait pas avoir eu un père colérique, elle avait juste oublié. Son cerveau avait mis ces souvenirs traumatisants sous clé.

Le refoulement concerne donc des contenus psychiques – pensées, désirs, souvenirs – qu’on pousse hors de notre conscience. Contrairement au déni qui porte sur la réalité externe, le refoulement travaille sur notre monde intérieur.

La dénégation : l’art de reconnaître en niant

La dénégation, c’est le plus subtil des trois. C’est reconnaître quelque chose tout en le niant dans le même mouvement. « Je ne suis PAS en colère ! » dit votre collègue en tapant du poing sur la table. Vous voyez le truc ?

Marc, développeur senior, faisait ça constamment. « Je ne dis pas que ton code est mauvais, hein, mais… » Et là partait une liste de 15 problèmes. Ou encore : « Je ne critique pas ta présentation, mais elle manque de structure, de clarté, et franchement les slides sont moches. » La dénégation, c’est cette façon d’exprimer exactement ce qu’on prétend ne pas dire.

Freud avait remarqué ce phénomène fascinant chez ses patients : quand le refoulé commençait à remonter à la surface, ils le formulaient en le niant. « Vous pensez peut-être que je déteste ma mère, mais pas du tout ! » – spoiler alert, ils détestaient leur mère.

Pourquoi notre cerveau fait ça ?

La survie psychologique avant tout

Ces mécanismes existent pour une bonne raison : nous protéger de l’effondrement psychique. Imaginez si on devait affronter en permanence toutes nos peurs, tous nos traumatismes, toutes nos contradictions… On ne tiendrait pas trois jours.

Quand Julien a appris qu’il avait un cancer, son premier réflexe a été le déni total. « C’est une erreur, ces analyses sont foireuses. » Il lui a fallu deux semaines pour commencer à accepter la réalité. Ce déni temporaire lui a permis de ne pas s’effondrer psychologiquement face au choc. Son cerveau lui offrait un délai d’adaptation.

Le problème, c’est quand ces mécanismes censés être temporaires s’installent durablement.

La culture d’entreprise qui encourage l’évitement

Certaines boîtes sont de véritables usines à déni, refoulement et dénégation. Ces environnements où « on ne parle pas des problèmes », où « il faut rester positif », où « ce qui compte c’est l’attitude »… Tout ça pousse les gens à développer ces mécanismes de défense au quotidien.

Dans une startup où j’ai bossé, le fondateur était en déni permanent. L’entreprise brûlait de l’argent ? « On investit dans la croissance. » Les clients se plaignaient ? « Ce sont des early adopters, normal qu’il y ait des frictions. » L’équipe était épuisée ? « C’est ça l’esprit startup. » Résultat : tout le monde autour de lui s’est mis à dénier aussi. Une sorte de déni collectif, presque une secte.

Le déni au travail : exemples concrets

Le déni de ses propres compétences

Vous connaissez ce senior qui nie farouchement qu’il n’arrive plus à suivre l’évolution technologique ? « Ces nouveaux frameworks, c’est de la mode, ça sert à rien. » En réalité, il refuse d’admettre qu’il est largué et que ça lui demande trop d’efforts de se former.

Ou cette manager qui insiste : « Mon style de management fonctionne très bien ! » alors que trois personnes de son équipe sont en arrêt maladie pour burn-out. Le déni lui permet de ne pas affronter le fait qu’elle est peut-être toxique.

Le déni de grossesse… euh, de projet

J’ai vu une équipe continuer à développer un produit pendant six mois alors que TOUS les signaux du marché montraient que personne n’en voulait. Tests utilisateurs désastreux ? « Ils ont pas compris. » Ventes nulles ? « C’est trop tôt. » Concurrents qui abandonnent le segment ? « Ils ont pas notre vision. »

C’est le déni de projet. Admettre que six mois de travail ne servent à rien, c’est trop douloureux. Alors on nie, on continue, on s’enfonce.

Le déni des relations toxiques

« Mon N+1 est exigeant, ça me fait progresser », disait Chloé, qui pleurait tous les soirs en rentrant chez elle. Non Chloé, ton N+1 est harcelant, c’est juste que c’est trop angoissant de l’admettre parce que tu devrais alors faire quelque chose – changer d’équipe, porter plainte, démissionner…

Le déni des relations professionnelles toxiques est ultra fréquent. On préfère se raconter que « c’est formateur », que « ça forge le caractère », que « dans deux ans j’aurai une super ligne sur mon CV ». Pendant ce temps, notre santé mentale se dégrade.

Le refoulement professionnel : ce qu’on enterre au bureau

Les désirs inavouables

Vous rêvez secrètement de foutre le bordel dans votre open space hyper silencieux ? De balancer votre laptop par la fenêtre lors de la énième réunion Teams inutile ? Ces désirs-là sont généralement bien refoulés. Heureusement d’ailleurs.

Mais parfois, le refoulé ressort. Ces petits actes manqués : le mail agressif envoyé « par erreur » à toute l’entreprise, le dossier « accidentellement » supprimé, le café « malencontreusement » renversé sur le rapport du collègue qu’on déteste… Le refoulé qui fait un coucou.

Les traumatismes professionnels

Laurent a vécu un licenciement brutal il y a cinq ans. Il ne s’en souvient presque plus… du moins consciemment. Mais bizarrement, à chaque fin de trimestre, il devient anxieux, agressif, dort mal. Son corps se souvient même si lui a refoulé. Et à chaque fois qu’un collègue lui dit « Il faut qu’on parle », son rythme cardiaque s’emballe.

Le refoulement ne fait pas disparaître les traumatismes, il les cache. Mais ils continuent de nous influencer dans l’ombre.

Les échecs qu’on préfère oublier

J’ai connu un entrepreneur qui, quand on lui demandait de parler de ses expériences passées, sautait systématiquement sur deux années de sa carrière. « Ah oui, après cette boîte, j’ai rejoint celle-là. » Deux ans disparus. En creusant, j’ai découvert qu’il avait monté une startup qui s’était crashée, le laissant endetté et dépressif.

Il avait refoulé cet échec tellement profondément qu’il en parlait comme d’une « période de transition ». Sauf que ça l’empêchait d’en tirer des leçons pour ses projets actuels. Le refoulement bloque l’apprentissage.

La dénégation : l’art de dire sans dire

« Je ne critique pas, MAIS… »

La phrase préférée de tous les managers passifs-agressifs : « Je ne dis pas que tu as mal fait ton travail, mais… » Suivie d’une liste exhaustive de ce qui a mal été fait.

Ou encore : « Je ne veux vexer personne, mais ce projet est une catastrophe. » Si tu ne veux vexer personne, pourquoi tu le dis comme ça, Gérard ?

La dénégation, c’est cette façon de faire passer un message en prétendant ne pas le faire passer. C’est reconnaître quelque chose en surface tout en le niant en profondeur.

Les « je ne suis pas » révélateurs

« Je ne suis pas raciste, mais… » – on connaît tous la suite. Au travail, ça donne : « Je ne suis pas micro-manager, mais je veux juste être tenu au courant de chaque détail de chaque dossier toutes les heures. »

« Je ne suis pas sexiste, mais les femmes sont tellement plus douées pour prendre des notes en réunion. » Merci de cette non-sexisme, Jean-Michel.

Chaque fois qu’on commence une phrase par « je ne suis pas », il y a de bonnes chances qu’on soit exactement ce qu’on nie. La dénégation est l’aveu déguisé.

La dénégation collective

Dans certaines entreprises, tout le monde est dans la dénégation collective. « On n’a pas de problème de sexisme ici » (dit l’entreprise où il n’y a aucune femme dans les postes de direction). « Notre culture est super » (disent les employés en chœur alors que le turnover est de 60% par an).

C’est rassurant de nier collectivement. Ça crée une illusion de normalité. Jusqu’à ce que quelqu’un ait le courage de dire : « En fait, si, on a un gros problème. »

Les signaux d’alerte : comment repérer ces mécanismes

Chez soi-même

Le déni se reconnaît à votre capacité à ignorer des faits objectifs que tout le monde voit. Vos collègues vous font tous les mêmes remarques mais vous pensez qu’ils ont tous tort ? Red flag.

Le refoulement se manifeste par des trous dans vos souvenirs, des réactions émotionnelles disproportionnées sans raison apparente, ou des comportements répétitifs dont vous ne comprenez pas l’origine.

La dénégation, c’est plus simple : si vous commencez souvent vos phrases par « je ne dis pas que… », « je ne suis pas… », « ce n’est pas que… », vous êtes probablement en train de dénier quelque chose.

Chez les autres

Quelqu’un qui nie l’évidence, qui reste impavide face à des situations qui devraient le toucher, qui justifie l’injustifiable… il y a fort à parier qu’il est en déni.

La personne qui « oublie » systématiquement les mêmes types de situations, qui sur-réagit de façon incompréhensible à des détails anodins, qui répète les mêmes erreurs sans comprendre pourquoi… le refoulement est à l’œuvre.

Et celui qui contredit ce qu’il vient de dire, qui exprime exactement ce qu’il prétend ne pas dire, qui commence chaque phrase par une négation… dénégation classique.

Les dangers de ces mécanismes au travail

Le déni : quand la réalité vous rattrape

Le problème avec le déni, c’est qu’il finit toujours par se fissurer. Et quand ça arrive, c’est brutal. Cette entreprise qui niait ses difficultés financières jusqu’au jour de la liquidation judiciaire… Ce manager qui niait le climat toxique jusqu’à l’inspection du travail…

Le déni retarde l’action. Et plus on attend, plus le problème s’aggrave. C’est comme nier qu’on a une fuite d’eau jusqu’à ce que le plafond s’effondre.

Le refoulement : l’explosion différée

Ce qui est refoulé finit toujours par remonter. Souvent au pire moment. Cette colère refoulée qui explose en pleine négociation importante. Ce traumatisme professionnel non traité qui nous fait saboter inconsciemment nos opportunités.

Le refoulement nous coupe aussi de nos ressources. On refoule souvent le négatif, mais parfois aussi nos désirs légitimes, notre créativité, nos ambitions. Résultat : on se sent vide, sans énergie, sans but.

La dénégation : la relation impossible

Travailler avec quelqu’un qui est constamment en dénégation, c’est épuisant. On ne peut jamais avoir de conversation franche. Tout est nié, contredit, minimisé. Impossible de construire quelque chose de solide sur ces bases.

La dénégation érode la confiance. À force de nier l’évidence, on perd toute crédibilité. Les équipes finissent par ne plus écouter, ne plus engager, ne plus croire.

Comment sortir de ces pièges ?

Pour le déni : accepter la réalité par étapes

On ne brise pas un déni de force. Confronter frontalement quelqu’un en déni renforce généralement sa défense. Il faut y aller progressivement.

Commencez par des questions neutres qui invitent à observer les faits : « Qu’est-ce qui te fait dire que tout va bien ? » « Comment expliques-tu que trois personnes de l’équipe aient démissionné ce mois-ci ? »

Proposez un regard externe : un audit, un consultant, un coach. Parfois, le déni ne peut être levé que par une voix extérieure qui n’est pas perçue comme menaçante.

Et donnez du temps. Le déni sert à se protéger d’une réalité trop violente. Il faut que la personne se sente assez solide pour affronter cette réalité.

Pour le refoulement : la thérapie, sérieusement

Le refoulement est le plus difficile à traiter seul parce que par définition, on n’a pas accès à ce qui est refoulé. Si vous sentez que des patterns se répètent dans votre vie professionnelle sans que vous compreniez pourquoi, si vous avez des réactions émotionnelles inexplicables, si vous vous sentez bloqué… consultez.

Un bon thérapeute ou coach peut vous aider à faire remonter progressivement ce qui a été refoulé, dans un cadre sécurisant. C’est parfois inconfortable, mais c’est libérateur.

Pour la dénégation : l’honnêteté radicale

La dénégation est probablement la plus facile à travailler parce qu’elle est semi-consciente. On sent qu’on nie quelque chose même si on ne veut pas l’admettre complètement.

Exercice simple : pendant une semaine, chaque fois que vous commencez une phrase par « je ne dis pas que… » ou « je ne suis pas… », arrêtez-vous. Reformulez en version directe. « Ce projet est mal géré » au lieu de « Je ne dis pas que ce projet est mal géré, mais… »

C’est terrifiant au début. On a l’impression d’être brutal, impoli, agressif. Mais en fait, c’est juste honnête. Et l’honnêteté crée des relations plus saines que la dénégation.

Créer un environnement de travail qui limite ces mécanismes

La culture de la vérité (gentille)

Les entreprises les plus saines sont celles où on peut dire les choses. Pas brutalement, pas méchamment, mais clairement. « Ce projet ne fonctionne pas, arrêtons-le. » « Cette réorganisation crée de l’anxiété dans l’équipe. » « Nos résultats sont mauvais. »

Instaurez des rituels où la vérité est encouragée : des rétrospectives honnêtes, des feedbacks réguliers, des « stop, start, continue » où chacun peut exprimer ce qui ne va pas.

Valoriser l’échec assumé

Quand on sait qu’on ne sera pas fusillé pour avoir échoué, on a moins besoin de nier, refouler ou dénier. Créez des espaces où les gens peuvent dire « j’ai foiré, voilà ce que j’ai appris ».

Chez Pixar, ils font des « post-mortems » après chaque projet. Pas pour trouver des coupables, mais pour comprendre ce qui n’a pas marché. Sans déni, sans dénégation, juste les faits.

Le droit à la vulnérabilité

Les environnements où tout le monde doit être parfait en permanence sont des usines à mécanismes de défense. Si montrer ses failles est vu comme une faiblesse, les gens vont nier leurs difficultés, refouler leurs doutes, dénier leurs erreurs.

En tant que leader, montrez l’exemple. Partagez vos propres moments de doute, vos erreurs, vos apprentissages. Ça autorise les autres à faire de même.

Les trois mécanismes en interaction

Ces trois mécanismes travaillent rarement seuls. Ils se combinent, se renforcent, créent des patterns complexes.

Exemple : une manager toxique (déni) qui a refoulé son propre vécu de harcèlement (refoulement) et qui dit « je ne suis pas dure, je suis juste exigeante » (dénégation).

Ou ce commercial qui nie que ses méthodes sont dépassées (déni), qui a refoulé son anxiété face aux nouvelles technologies (refoulement), et qui déclare « je ne dis pas que les jeunes sont mauvais, mais ils manquent de rigueur » (dénégation).

Comprendre ces interactions aide à décoder des comportements apparemment incompréhensibles. Et surtout, ça nous aide à être plus indulgents – avec les autres et avec nous-mêmes.

Quand c’est grave et qu’il faut agir

Parfois, ces mécanismes dépassent largement le cadre de la « défense psychologique normale ». Quelques signaux d’alarme :

  • Le déni qui met en danger la santé ou la sécurité (refus de voir qu’on est malade, qu’on est en burn-out, qu’une situation est dangereuse)
  • Le refoulement qui provoque des symptômes physiques (maladies psychosomatiques, addictions, troubles du sommeil)
  • La dénégation qui rend toute relation impossible et isole complètement la personne

Dans ces cas, ce n’est plus du coaching ou du management. C’est de l’accompagnement psychologique professionnel qui est nécessaire. Et c’est OK de le dire, de le proposer, de l’encourager.

En conclusion : faire la paix avec nos mécanismes de défense

Le déni, le refoulement et la dénégation ne sont pas nos ennemis. Ce sont des stratégies de survie que notre cerveau a développées pour nous protéger. Le problème, c’est quand ils deviennent automatiques, rigides, permanents.

L’enjeu n’est pas de les éliminer complètement – ce serait impossible et même dangereux. L’enjeu, c’est de les reconnaître quand ils opèrent, de comprendre ce qu’ils protègent, et de développer progressivement des stratégies plus saines pour gérer nos angoisses et nos conflits.

La prochaine fois que vous vous surprendrez à dire « tout va bien » alors que tout s’effondre, à « ne pas vous souvenir » d’un événement pourtant marquant, ou à commencer une phrase par « je ne dis pas que… », prenez une seconde. Respirez. Et demandez-vous : qu’est-ce que mon cerveau essaie de me protéger de voir ?

Parce qu’au final, ces mécanismes nous parlent. Ils nous disent où sont nos zones sensibles, nos blessures non guéries, nos peurs profondes. Les écouter sans les laisser diriger notre vie, c’est peut-être ça la vraie maturité professionnelle… et personnelle.

Alors, prêt à arrêter de vous raconter des histoires ? Ou en tout cas, à reconnaître quand vous le faites ?

Pour aller plus loin : découvrez la rationalisation, quand notre cerveau devient le maitre de la justification.

Benoit Lacroix

Benoit Lacroix

Co-fondateur du média Happy Team, Benoît est un passionné de la gestion des ressources humaines et de la résolution des conflits au travail. Il est aussi médiateur.

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